Pour comprendre quel est l’intérêt des édulcorants et pourquoi ils font l’objet de controverses, voici un petit tour d’horizon sur ces questions.
POURQUOI VAUT-IL MIEUX ÉVITER LES ÉDULCORANTS ARTIFICIELS?
Les édulcorants artificiels font la manchette et suscitent la curiosité depuis leur découverte. Et pour cause : ces substances ont la particularité d’être très sucrées sans ajouter la moindre calorie aux aliments. Il y a de quoi surprendre!
Comme bien des découvertes, c’est par hasard que le premier édulcorant artificiel – la saccharine – a été découvert à la fin du 19e siècle. Mais celui-ci présentait un arrière-goût amer et métallique, si bien qu’il est vite tombé dans l’oubli. Il faudra attendre jusque dans les années 1960 et 1970 pour que les édulcorants commencent à être développés et étudiés plus sérieusement. Au Canada, le premier édulcorant artificiel à avoir été homologué comme additif alimentaire fut l’aspartame, en 1981.
Depuis, plusieurs autres ont été développés et commercialisés, incluant : le sucralose, les polyalcools (p. ex., maltitol, sorbitol, xylitol, etc.) et l’acésulfame-potassium. On en retrouve dans une grande variété de produits, notamment ceux dits « sans sucre ». Or, comme pour bien des additifs alimentaires, ils n’ont jamais fait l’unanimité…
Pour comprendre quel est l’intérêt des édulcorants et pourquoi ils font l’objet de controverses, voici un petit tour d’horizon sur ces questions.
C’est sucré, mais ce n’est pas du sucre…
Par définition, « édulcorer » veut dire « adoucir en ajoutant du sucre ou une substance chimique qui donne un goût sucré ». Autrement dit, que vous ajoutiez du miel, du sirop d’érable ou de l’aspartame à une recette, vous l’édulcorez. Cela dit, il est important de distinguer les aliments naturellement sucrés des substances synthétisées en laboratoire, puisqu’ils n’ont pas du tout la même composition.
Les édulcorants artificiels, aussi nommés « édulcorants de synthèse », sont des molécules qui n’apportent aucun nutriment. On ne les ajoute à des aliments que pour leur donner un goût sucré.
Pourquoi vouloir sucrer sans sucrer?
C’est bien connu, le goût sucré est une saveur de base très agréable et appréciée. Or, ce n’est pas d’hier que les Canadiens mangent trop de sucre – une habitude qui a plusieurs répercussions sur la santé. Prise de poids, carie dentaire, carences alimentaires et risque accru de développer du diabète de type 2 ne sont que quelques-uns des effets néfastes d’une surconsommation de sucre.
Les édulcorants artificiels sont immensément plus sucrés que le sucre blanc. Par exemple, l’aspartame est considéré comme 200 fois plus sucré, alors que l’acésulfame-potassium le serait 600 fois! Il n’est donc pas surprenant qu’on appelle aussi ces substances « édulcorants intenses ». Et c’est là que réside tout l’intérêt des édulcorants artificiels : ils sont tellement sucrés qu’on n’en a besoin que d’une très petite quantité pour sucrer un aliment. Par conséquent, ils n’ajoutent très peu ou pas de calories. C’est pour ça qu’on les voit souvent dans les produits étiquetés comme « légers » et « faibles en calories ».
Autres avantages des édulcorants artificiels : ils ne causent pas de carie dentaire et n’ont pas d’effets sur la glycémie (le taux de sucre en circulation dans le sang).
En somme, pas de calories, pas de carie et pas d’effet sur la glycémie : voilà pourquoi les édulcorants artificiels suscitent autant d’intérêt, en particulier pour les personnes diabétiques et celles qui suivent un régime faible en calories. Du moins, c’était le cas jusqu’à récemment…
Sécuritaires, mais pas complètement sans risque
Les avancées de la recherche montrent que ce qu’on pensait être des avantages pour la santé n’en sont pas vraiment. Certaines études suggèrent que les édulcorants intenses stimulent l’appétit, ce qui serait contre-productif pour les gens qui en consomment dans le but de les aider à perdre du poids. D’autres études plus récentes s’intéressent à leurs effets sur la flore intestinale (le microbiote).
Ce qui est certain, c’est que les quantités d’édulcorants artificiels que Santé Canada permet aux entreprises de transformation alimentaire d’ajouter dans leurs produits sont très faibles, et donc sécuritaires.
Cela dit, même si les édulcorants n’avaient aucun effet néfaste sur la santé, ils demeurent tout de même artificiels et ne nous aident pas à nous habituer à manger moins sucré. Comme le disent souvent les nutritionnistes, il vaut mieux privilégier de vrais aliments et en manger moins s’ils sont sucrés ou gras que de tromper nos papilles et notre cerveau avec des imitations!
Fini les édulcorants dans nos yogourts iögo 0 %!
On sait maintenant que la meilleure façon d’offrir des produits vraiment nutritifs et savoureux est de privilégier les ingrédients naturels. Nous sommes donc fiers de vous offrir une toute nouvelle recette de yogourts sans gras et sans édulcorants artificiels!
Dorénavant, les yogourts iögo 0 % sont naturellement sucrés par une touche de sucre de canne et des morceaux de fruits (sauf la variété à la vanille, qui est sans fruits). Leur teneur totale en sucre n’est que de 8 g par portion de 100 g, soit 25 % moins que nos yogourts réguliers*. Et comme toujours, ils sont sans gélatine et sans colorants ni arômes artificiels, en plus d’être faits de lait 100 % canadien.
Pour couronner le tout, ils ne contiennent que 60 calories par portion de 100 g, ce qui est moins élevé qu’une pomme de taille moyenne!
Plus de raison de se priver : avec iögo 0 %, dites adieu aux édulcorants artificiels et bonjour à une savoureuse gamme de yogourts sans gras. Surveillez l’arrivée progressive de leur nouvel emballage bleu dans les supermarchés du Canada!